Menu unique. Ce que j'ai apprécié à La machine à coudes, c'est qu'il s'agisse du midi ou du soir, l'offre et les prix restent similaires.
En semaine, le midi et le soir, il y a notamment un menu unique 5 plats proposé à 35 € et le soir uniquement, un menu unique 7 plats à 43 € s'ajoute.
Ces deux formules existent avec accord mets et vins : compte 49 € pour le menu 5 plats et 63 € pour le menu 7 plats.

Le samedi soir, seul un menu unique de 8 plats à 43 € est proposé ainsi que sa déclinaison avec accord mets et vins à 63 €, soit 6 verres de vin différents, l'équivalent de 3 bons verres de vin en quantité. Une formule que je trouve très honnête.

Le menu unique ne me dérange pas car pour moi, c'est le gage de produits frais et je ne suis pas chiante côté produits : aucune allergie alimentaire à déclarer et rares sont les aliments que je n'aime pas.
Dans tous les cas, Marlène, la pétillante maîtresse de maison, te demande en préambule s'il y a des allergies à signaler.
Un œdème de Quincke, ça ferait désordre !



Le lieu. La déco est au goût du jour : papier peint fleuri vintage, d'anciennes et jolies machines à coudre (d'où le jeu de mots : machines à coudes) en guise de tables (les grands, rentrez vos genoux), mur de briques, plafond d'ampoules tendance. Il y a une vingtaine de places et quelques chaises au bar.

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Dans l'assiette, il y a une cuisine inventive, un brin expérimentale, du goût, des produits de qualité (tous les produits sont made in France), des herbes peu banales, des mariages surprenants et surtout beaucoup de travail : un petit jus par-ci, une petite sauce par-là, des produits qui exigent des cuissons minute.

Tout ce travail est d'autant plus louable dès lors que l'on sait que le jeune chef en cuisine, Thomas Benady, est un autodidacte.
Quand on regarde les plats, on ressent sa volonté de bien faire et de faire découvrir, sa curiosité, sa recherche et sa créativité.

Au menu du jour

  • Fromage caillé maison (étonnant) avec des salsifis sauvages, poutargue (aka des œufs de mulet)
  • Asperge blanche, jus de veau et épines de pin (ça sent le sapin !)
  • Tempura d'ail des ours et tempura d'anchois servis avec une sauce à l'oseille (subtile) et une sauce au boudin noir (à se taper le cul par terre)
  • Bulots avec mayonnaise aux poireaux et ails nouveaux
  • Mulet et asperges sauvages, sauce aux œufs de cabillaud (miam !)
  • Pintade, purée de betterave (exquise, douce) et jeunes carottes
  • Glace au lait fermenté, sablé salé et chèvre frais (un mariage heureux)
  • Fromage frais au poivre de cassis, granité de fraise (le goût d'une fraise tagada), rhubarbe et mousse fraise et betterave (délicieuse)

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Pour les vins, en vrac et pas de manière exhaustive : un côte du Rhône, un rosé de Bandol, un vin corse et un cabernet sauvignon vendanges tardives.
L'entente entre les plats et les vins est parfaite. Les vins sont de qualité. Les fins connaisseurs devraient y trouver leur compte ! De mon côté, j'ai une pensée émue pour ce cabernet sauvignon vendanges tardives très à propos avec le dernier dessert.
D'ailleurs, j'ai découvert que La machine à coudes faisait aussi épicerie. L'occasion d'y retourner pour me le procurer !

Sur le plan gustatif et dégustation, mes deux seuls reproches seraient la cuisson de la pintade que j'ai trouvée légère à certains endroits mais pas non plus de quoi renvoyer le plat en cuisine et les vins qui sont versés dans le même verre (je pense que les puristes y verront un sacrilège).
Pour remettre les choses à leur place, le service est assuré par une personne et on reste dans un bistrot (avec des serviettes en tissu tout de même !).
De prime abord, les prix peuvent faire mal mais l'expérience rassure.
La prestation est vraiment de qualité et t'as même le droit de mettre les coudes sur la table !

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La machine à coudes
Restaurant et épicerie fine
Ouvert le midi du mercredi au vendredi et le soir du mardi au samedi
35 rue Nationale
92100 Boulogne-Billancourt
Tél. : 01 47 79 05 06
M° : Billancourt (ligne 9)
www.lamachineacoudes.fr
http://www.facebook.com/lamachineacoudes