Vis ma vie de blogueuse.
Je tiens ce blog depuis 2009 et en 5 ans de blogging, j'ai vu l'évolution de la blogosphère et le comportement des marques changer à l'égard des blogueurs.
J'aime tenir ce blog même si ça me prend du temps et ça ne me rapporte pas un kopeck. C'est parce que je le vaux veux bien.
Hormis les blogueuses - ce sont souvent des nénettes - mode et beauté et les blogueurs qui ont un vrai talent artistique - photographes, stylistes culinaires, illustrateurs, graphistes, chefs -, rares sont les blogueurs qui vivent de leurs blogs.
Et quand on est blogueur, on reçoit des sollicitations diverses et variées voire même parfois ahurissantes...
La plupart du temps, il s'agit de mass-mailing copier-coller de demandes de partenariat gagnant-gagnant ou des échanges de liens non rémunérés et 90 % du temps, ces propositions concernent un produit qui n'a rien à voir avec les thèmes de prédilection de ton blog.

Où je veux donc en venir ?
Tout ça pour te dire que je campe sur mes positions since 2009.
Ce blog m'offre des avantages et j'en parle en toute transparence par respect envers toi, public.
Je sais pourquoi les marques me sollicitent (toi-même, tu sais !) mais je ne veux pas que ce blog se transforme en tribune publicitaire cachée because je suis aussi une internaute qui suit des blogs et ça m'agace au plus haut point quand je réalise qu'on me fait manger de la publicité tranquillou bilou alors que je n'ai rien demandé.
Bwref, on ne dirait pas comme ça mais je me prends beaucoup la tête pour te raconter mes pérégrinations culinaires surtout quand il s'agit d'invitation (comme ici, ici, ici, ou encore . Je viens de créer un tag vismaviedeblogueuse histoire de les répertorier).
C'est toujours un peu compliqué car je ne veux pas me brouiller avec les RP qui m'invitent et en même temps, je veux garder mon sens critique et les pieds bien sur terre (je viens de Saint-André-les-Vergers, je suis blogueuse et pas Beyoncé) !
Voilà, j'espère que tu le vois et merci de me suivre.

Cointreau n'en faut !
Depuis quelque temps, la marque Cointreau, une liqueur à base d'écorces d'oranges douces et amères, communique en masse.
Ambition affichée : rajeunir-féminiser la marque et surtout prendre son indépendance.
Le Cointreau est souvent connu pour ses talents d'escorte. D'aucuns en mettent dans la soupe champenoise (Champagne-Ardenne represent!), la margarita ou le cosmopolitan ; d'autres dans leur pâte à crêpe.
Aujourd'hui, la liqueur angevine a des velléités séparatistes.
Entre en scène le Cointreau Fizz.
Sa recette ? Mets 4-5 glaçons dans un verre, presse un demi-citron vert, ajoute 5 cl de Cointreau et 10 cl d’eau pétillante. Pschitt, c'est prêt !
Pour le coup, je le trouve carrément simple à réaliser ce cocktail, pas la peine d'avoir sous la main toute une palanquée d'ingrédients ou divers alcools. C'est frais et surtout pas du tout sucré contrairement à d'autres cocktails lourdement chargés en sirop de sucre de canne ou autres sirops, crèmes de fruit et jus variés.

Sans alcool la fête est plus folle !
Le déjeuner se passe dans les nouveaux locaux de l'agence iTEM.
Un lieu magique insoupçonnable comme Paris sait si bien en cacher. Tantôt salle de bal, annexe de la Gestapo, synagogue, secte, le 36 boulevard Bonne Nouvelle a aussi abrité le restaurant Marguery (source Brandarex) puis, plus récemment, le showroom de la styliste Anne Valérie Ash et maintenant le siège d'une agence de communication. Ah si les murs pouvaient parler, ils en auraient des histoires à nous conter !

Quelle idée d'accepter une invitation pour déguster des cocktails alors que je ne tiens pas l'alcool (la faute aux gènes asiatiques) !
Après deux gorgées de Cointreau Fizz, l'original, je clignote déjà !
Pour éponger, je boulotte les délicieuses bouchées préparées par Jennifer Taieb : croustade-de-légumes-d'hiver-raw-fish-shiso et pétale-de-radis-noir-crémeux-raifort-céleri-sésame (photos ci-dessous provenant de l'instagram de la chef), rien n'y fait, je suis écarlate.

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Heureusement, le naufrage en solitaire est temporaire, on passe à table.
C'est un déjeuner en petit comité. À table, la cupkilleuse Emilie et moi, on se coudoie avec Serge Adelfang, journaliste à Technikart et collaborateur pour le magazine Grand Seigneur, Sébastien Foulard d'Alambic Magazine, la directrice marketing de Cointreau et nos deux hôtesses de l'agence iTEM. L'ambiance est conviviale, le déjeuner exquis.
Jennifer Taieb a concocté des plats qui s'accordent parfaitement avec différentes variations de cocktails Cointreau Fizz.

Pour accompagner le Cointreau Fizz classique, deux entrées aux notes d'agrumes :

  • nuage blanc de pomme de terre (doux), légumes du marché (croquants) parfumés à l’orange, ghoa cress
  • ceviche de dorade (frais), pomelo (la petite touche acide), chou rave (pour le croquant) et mangue (la note sucrée), shiso pourpre (fort en goût comme une épice, presque comme du cumin), vinaigrette au citron vert (ça donne du peps).

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Le barman apporte un Cointreau Fizz aux cranberries (dammit, j'ai à peine sifflé le Cointreau Fizz classique) et Jennifer le plat : volaille pochée au lait, cueillette forestière (des champignons de Paris), écume de châtaigne et perles de grenade.
Un plat hivernal parfaitement équilibré, plein de douceur.

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Arrive ensuite le dessert, un crémeux chocolat, surprise passion et neige caramélisée. Pour faire glisser, le barman nous propose de réaliser un cocktail Cointreau Fizz Passion. Les deux sont gustativement bien assortis.
Une jolie note sucrée pour clore ce délicieux repas.
Je voudrais bien une cantoche comme ça au boulot !!

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Merci à l'agence iTEM pour la découverte et à Jennifer Taieb pour ce déjeuner au top !